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Le blog de l'association Sauvons Le Reste / Burkina Faso

Constat

Les personnes atteintes de troubles mentaux sont exposées un peu partout au Burkina Faso principalement dans la région du Nord, à toute une série de violations des droits de l'homme.


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N’ayant jamais été considérés comme un groupe « cible » pour pouvoir bénéficier d’un programme spécifique, l''horizon pour une bonne prise en charge médicale semble invisible pour les malades mentaux, qui figurent dans un service de la direction de l’action sociale parmi « les catégories particulières ».

Pourtant les malades mentaux constituent une couche sociale vulnérable qui devrait faire l'objet d'une intégration totale dans les communautés.

Malheureusement cette frange de notre population véhicule pour la plupart un handicap très lourd généré souvent par l’absence d’une prise en charge adéquate.

Les prestations de santé fournies restent insuffisantes (pour ne pas dire inexistantes) et/ou très onéreuse et ne garantissent pas une qualité de vie à la sortie de l’hôpital ce qui s’illustre notamment par l’absence de rééducation de la vessie faisant de ces personnes pour la plupart des incontinents à vie.

Dans les rues de presque toutes les chefs lieu de la région du Nord, les personnes mentalement atteintes déambulent. Elles font parties du décor.

La stigmatisation à laquelle elles se heurtent provient du fait qu'elles sont souvent ostracisées par la société et ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin. Dans certaines communautés, comme la plus part dans nos villages, les malades mentaux sont relégués en marge des villes, où ils sont abandonnés à demi nus ou en haillons, soumis à des mauvais traitements ou négligés, attachés et laissés sans nourriture pour survivre avec les restes des poubelles.

Aucune autorité de ces localités presque ne se soucie de leur avenir et devenir. Prendre soin de ces malades (objectif de l’association Sauvons Le Reste) demande d'énormes moyens financiers et humains. C'est à leur entourage, pour ne pas dire leurs parents de voir comment leur éviter de se balader en attendant une solution meilleure, qui malheureusement, tarde à venir.

Mais rappelons que la plus part de ces malades ont quittés d’autres horizons pour se retrouver dans la ville de Ouahigouya, ayant pour tout, que la rue.

 

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